Les bienfaits du thcp, raisons de la légalité de sa consommation
- admin
- 11 avril 2024
- Problèmes du quotidien
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Le THCP, abréviation de tétrahydrocannabiphorol, est un cannabinoïde récemment découvert dans certaines variétés de cannabis. Il aurait des effets psychoactifs plus puissants que le THC. Quels sont ses effets précis sur l’Homme ? Quel est son potentiel thérapeutique ?
Conclusions des études in vitro
À ce jour, les résultats d’études préliminaires in vitro ont été publiés sur le THCP. Les principales conclusions portent sur les trois points présentés dans ce paragraphe. Elles annoncent les bienfaits du THCP. Plus exactement, ces premières données suggèrent que le THCP possède un potentiel intéressant dans la gestion de la douleur et pourrait donc avoir des indications thérapeutiques dans ce domaine. Découvrez ses trois effets probables sur la santé humaine.
Affinité de liaison aux récepteurs CB1
Une étude in vitro a montré que le THCP avait une affinité de liaison pour les récepteurs CB1 et CB2 du système endocannabinoïde environ 30 fois supérieure à celle du THC. Cela suggère qu’il pourrait avoir des effets biologiques et psychoactifs très puissants. Le système endocannabinoïde intervient dans la régulation de divers phénomènes corporels, dont la douleur, l’humeur, l’appétit, et le sommeil.
Les effets analgésiques
Une étude sur des souris a révélé que le THCP avait des propriétés analgésiques. Son effet analgésique augmentait de manière proportionnelle à la dose administrée. En clair, il y a une relation dose-dépendante : plus la dose est élevée, plus l’effet analgésique est important. Son efficacité analgésique semblait supérieure à celle du THC à dose équivalente. Le THCP pourrait être efficace dans le soulagement de la douleur chronique. Les cannabinoïdes comme le THC sont déjà utilisés dans ce domaine, mais avec des résultats limités ou une nécessité de doses élevées.
Les effets sur l’activité locomotrice
Dans cette même étude sur les souris, le THCP a montré des effets inhibiteurs sur l’activité locomotrice. Cette caractéristique suggère un potentiel effet sédatif ou relaxant musculaire.
Les effets sur la température corporelle
Toujours chez les souris, le THCP a provoqué une baisse de la température corporelle (hypothermie). On reconnaît là un effet typique des cannabinoïdes psychoactifs.
D’autres effets potentiels
Les effets sur le cerveau
L’interaction avec les récepteurs CB1 a un effet sur la libération de neurotransmetteurs qui sont à l’origine de la régulation de l’humeur. Le THCP pourrait donc avoir un potentiel dans le traitement des troubles de l’humeur, comme la dépression et l’anxiété.
Le THC est connu pour stimuler l’appétit. On retrouve aussi cet effet avec le THCP où il est potentiellement amplifié en raison de sa plus grande puissance. Cette caractéristique pourrait être utile pour les patients souffrant de perte d’appétit.
Les effets neuroprotecteurs des cannabinoïdes font l’objet d’un grand nombre de recherches. Les chercheurs voient dans cette substance la possibilité de ralentir la progression de maladies neurodégénératives. Le THCP, grâce à son interaction avec le système endocannabinoïde, pourrait offrir de nouvelles voies de recherche dans ce domaine.
L’effet sur la réponse inflammatoire
Diverses études ont montré les propriétés anti-inflammatoires des cannabinoïdes. L’inflammation est la défense naturelle de l’organisme contre les infections, les blessures ou les toxines. Elle élimine l’élément nuisible et initie le processus de guérison. Cependant, une inflammation excessive ou prolongée engendre diverses maladies chroniques, dont le diabète, et certaines formes de cancer. Il est donc fondamental de réguler ou d’équilibrer la réponse inflammatoire du corps. On l’active quand c’est nécessaire pour protéger le corps. On la limite ou on la supprime pour prévenir les dommages tissulaires excessifs et les maladies chroniques liées à une inflammation prolongée. Le THCP pourrait aider à équilibrer la réponse inflammatoire plus efficacement que d’autres composés. Il réduit l’inflammation excessive sans inhiber complètement la capacité de l’organisme à se défendre contre les infections et les blessures. Il pourrait donc être bénéfique dans le traitement de maladies inflammatoires chroniques.
