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Comment anticiper sa fin de vie ?

Cette question peut vous déranger un peu. Comme presque tout le monde, vous ne voulez pas vraiment penser aux derniers moments de votre vie. Toutefois, si vous considérez les quelques points détaillés ci-après, vous allez voir qu’anticiper votre fin de vie, c’est alléger les charges que vous allez laisser à votre famille.

Préparez vos obsèques

Anticiper ses obsèques, c’est prévoir leur financement et choisir les prestations. Dans cette optique, un grand nombre de personnes se contentent de rassembler le capital nécessaire à leurs funérailles pour que leurs enfants ou les membres de leur famille aient de quoi les organiser. Mais si vous, vous souhaitez anticiper vos obsèques, vous devez agir avec précision. Vous pouvez adhérer à une offre contrat d’obsèques.

Un contrat d’obsèques est un contrat de prévoyance très complet. Il permet de soulager vos proches des charges financières liées à vos funérailles et à des questionnements sur leur organisation. Le contrat comprend vos choix sur les points suivants :
• L’inhumation ou la crémation et l’endroit où cet événement va se dérouler,
• Le type de cercueil ou de l’urne,
• Le genre de cérémonie pour vos obsèques : cérémonie religieuse ou civile, le lieu où les membres de votre famille et vos amis vont se rassembler, etc.
• La personnalisation de la cérémonie : les fleurs, la musique, le corbillard, etc.

Grâce à ce contrat, vos dernières volontés vont être respectées.

Anticipez votre succession

Cette partie n’est pas aussi dérangeante que la première. De nombreuses personnes préfèrent en effet désigner de leur vivant leurs héritiers. Vous pouvez également anticiper votre succession pour :
• Repartir selon votre souhait vos biens entre vos proches ou écarter certains membres de votre famille. Sur odella.fr, vous pouvez en savoir plus sur la transmission de votre patrimoine.

• Diminuer les droits de succession : vous pouvez faire une donation à vos enfants, à votre conjoint/conjointe et à vos autres héritiers et profiter d’abattements fiscaux.

• Limiter les conflits entre les membres de votre famille : vous pouvez rédiger un testament afin d’éviter les litiges sur ce que chacun va recevoir. Vous pouvez même faire signer un pacte de famille à vos enfants si vous voulez avantager l’un d’eux afin qu’ils ne remettent pas en cause votre volonté après votre départ.

Organisez votre mort numérique

Vous n’avez peut-être pas encore pensé à la mort numérique, mais le fait est qu’après votre départ, vos comptes sur les réseaux sociaux survivent et vous laissez des traces sur Internet. Que va devenir votre identité numérique après votre décès ?

Il y a une solution que vous pouvez envisager pour protéger vos données numériques sensibles. Vous pouvez vous rapprocher d’un notaire qui va s’assurer de les sécuriser, sans que personne ne soit au courant de leur existence. Quant à vos autres empreintes numériques sur le web, vous pouvez les laisser à vos héritiers en signant un contrat avec le prestataire. Cela dit, ils n’en deviennent pas titulaires, ils ne vont avoir qu’un droit d’usage. Ils peuvent laisser vos comptes tels quels ou reprendre leur contrôle et les fermer :

• Avec Facebook, Linkedln et Instagramm : vos proches n’ont qu’à signaler votre décès et votre compte se transforme en compte de commémoration. Ils peuvent le gérer et le sécuriser et y partager des souvenirs.

• Avec Google : vous pouvez anticiper votre mort numérique en confiant la gestion de vos données à l’un de vos héritiers. Vos proches peuvent également clôturer votre compte et récupérer ses données après avoir déclaré votre décès.

• Avec Twitter : les membres de votre famille ou vos amis de confiance peuvent supprimer votre compte via un lien.

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